mercredi 13 août 2008

BEIJING 2008

Les plongeuses chinoises ont un poids inférieur de 20 Kg à celui de leurs concurrentes afin de permettre lors du plongeon de déplacer moins d'eau et par conséquent de faire moins d'éclaboussures.
Elles sont donc affamées au nom du sport.
Et que dire des enfants envoyés dès 4 ans dans des centres d'entraînement où ils ne recoivent aucun amour et ne goûtent aucun plaisir et aucun jeu. Leur quotidien se résume à du travail, des sacrifices et de la douleur.

Selon la devise de Monsieur de Courbertin, "l'important est de participer". Cela ne semble pas être le cas des autorités chinoises.

Dès lors je me demande où est l'esprit olympique et pour quelle raison le comité olympique ne s'exprime pas sur de telles pratiques incompatibles avec les valeurs olympiques qui à l'origine étaient étrangères à la puissance de l'argent.

1 commentaire:

Christophe Faurie a dit…

Est-ce que c'est cela que les Chinois ont compris des règles du jeu de l'Occident ? Ce qui compte est de gagner, la fin justifie les moyens. Et, pour gagner, il faut suivre la lettre du règlement, en en trahissant l'esprit ?
Que peut faire le législateur et le contrôleur face à une telle stratégie ? Leurs armes ne sont-elles pas retournées contre eux?